ELEVAGE DES LAPINS

Le lapin est un animal qui, à l’âge

adulte, pèse entre 2 et 4 kilos.

Il peut vivre 6 à 7 ans. Mais, en élevage,

on l’abat bien avant: vers 1 an pour les lapins de chair, entre 3 et 4 ans pour les reproducteurs.

Il a les oreilles longues et mobiles. Sa bouche est toujours en mouvement: c’est un rongeur.

Ses pattes de derrière sont beaucoup plus grand que celle de devant. Le lapin avance par bonds : c’est un sauteur.

La fourrure du lapin peut avoir des couleurs variées, selon les races.

Le petit du lapin s’appelle un lapereau.

Le lapin se reproduit et grandit très vite. Bien conduit, un élevage de 5 femelles et

1 mâle peut donner 100 lapereaux par an.

Le lapin est un des animaux d’élevage les plus faciles à nourrir.

Malheureusement, il est sensible aux climats chauds et humides. Son élevage demande donc beaucoup de soins.

Pour réussir dans l’élevage du lapin, il faut savoir :

-comment aménager son logement, le clapier ;

-comment le nourrir :

-comment préserver sa santé ;

-comment assurer la reproduction.

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L’aménagement du clapier

La porte

La porte d’une case doit en prendre tout l’avant et s’ouvrir complètement, afin de permettre un nettoyage facile.

Elle est garnie de grillage pour donner de l’air et de la lumière aux lapins.

Les cases superposées

On peut superposées les cases, à condition que l’urine des lapins logés dans les cases supérieures ne coule pas dans les qui sont en dessous : les planchers doivent être imperméables.

Pour la facilité du pansage et du nettoyage, il est bon que les cases inférieures ne soient pas à moins de 30 cm du sol.

L’écoulement de l’urine

A l’arrière des cases, l’urine est recueillie dans une rigole qui aboutit soit à la fumière du jardin, soit à une fosse.

De temps en temps, on nettoie cette rigole à grande eau.

La boite à nid

Si le plancher est en grillage, il faut une boite à nid pour les lapins. Dimensions : 40cm X 30 cm X 30 cm. L’entrée est carrée et fait de 18 cm de coté. Un couvercle mobile permet d’observer le protée.

LA MANGEOIRE, LE RATELIER

Si l’on dépose la nourriture directement sur la litière des cases, elle est vite salie par les déjections des lapins.

Il est donc nécessaire de mettre dans chaque case mangeoire, un râtelier et un abreuvoir.

La mangeoire reçoit les graines et le son. Dans le râtelier. On met la verdure, les tubercules, les racines.

Le bord supérieur de la mangeoire doit être à une hauteur de 4 à 8 cm, selon la taille des lapins.

On peut fixer le mangeoire et le râtelier sur un des cotés de la case ou la porte, à l’extérieur, ce qui permet de nourrir les lapins sans avoir à ouvrir. Les barreaux sont espacés de 5 à 8 cm, selon la grosseur des bêtes.

Il est de fabriquer soi-même un râtelier avec du fil de fer assez gros (galvanisé, pour qu’il ne rouille pas). Il doit avoir 20 cm de profondeur et 10 à 12 cm d’ouverture.

L’ABREUVOIR

Pour éviter que les lapins reversent l’abreuvoir et qu’ils salissent l’eau, il faut fixer à la paroi, légèrement en hauteur, assez loin de la mangeoire.

L’alimentation des lapins

la réussite d’un élevage de lapins dépend pou une grande part de la manière de les nourrir. Tout en restant économique, elle doit être variée, régulière, équilibrée. LE SYSTEME DIGESTIF DU LAPIN Le lapin est un animal herbivore : il ne mange que de l’herbe, des racines, des fruits, des grains… Son système digestif est adapté à cette nourriture. Sa denture comporte en particulier sur chaque mâchoire des incisives (dents tranchantes) qui, contrairement aux autres dents, poussent continuellement. Le lapin doit donc les user en les frottant sans cesse l’une contre l’autre (c’est pourquoi il remue toujours la bouche) et en rongeant du bois. Son estomac est fait d’une seule poche de forte capacité. Ses intestins sont très longs (6 m environ), comme ceux de tous les herbivores. QUE MANGE LE LAPIN ? Le lapin se nourrit de : - fourrage, vert et sec : herbe, feuilles de chou, salade, carotte, manioc, patate douce, amarante, arachide ; tronc de bananiers et de papayers coupés en morceaux : - racines et tubercules : carottes, ignames, patates douces, manioc : - grains et son : maïs, mil, riz, sorgho ; - tourteaux : d’arachide et de soja (10 g par jour et par tête) ; - fruits et épluchures de fruits ; -lait : surtout pour les lapines fécondées ou qui allaitent (le mélanger à moitié d’eau) ; - composés minéraux : poudre d’os ; sel (on peut mettre dans la case de petits blocs de sel pour que les lapins s’en nourrissent à volonté) ; charbon de bois (2 g par tête et par jour, il favorise la digestion, on le met dans mangeoire en morceaux très petits) ; - branchages: le lapin est un rongeur, certaines des ses dents poussent continuellement ; si on ne lui fournit pas de quoi les user, si s’attaque au bois de sa case ; il faut donc lui donner de petites branches à ronger.

Notes

1- L’alimentation des lapins doit être variée. Il y faut toujours une part de verdure. Mais jamais d’aliment fermentés : fruits et légumes pourris, herbe qui n’est pas fraichement coupée.

2- L’herbe mouillée est responsable d’accidents de la santé (gros vent, diarrhées) si elle fermente avant d’être distribuée. Cela se produit quand, après l’avoir ramassée, on la laisse en tas pendant quelques heures, surtout au soleil. Mais il n’ya pas d’inconvénient à donner aux lapins de l’herbe mouillée qui d’être coupée.

3- On augmente la valeur nutritive des grains en les faisant germer après les avoir trempés dans l’eau pendant quelques heures. Il faut le germe atteigne les 2/3 de la longueur du grain.

4- On trouve dans le commerce des aliments composés. Ils sont préparés soit pour les mâles et pour les femelles au repos (aliments « reproducteur »), soit pour les lapines pleines ou suitées (aliment «gestation-lactation »). Mais cela revient cher.

5- L’eau est nécessaire aux lapins.il faut veiller à ce qu’il y en ait toujours dans l’abreuvoir et vérifier de temps en temps qu’elle reste propre. Le manque d’eau ralentit beaucoup la croissance.

6- Il ne faut pas s’inquiéter de voir les lapins avaler une partie de leurs excréments (on appelle cela coprophagie). C’est tout à fait normal : ils utilisent ainsi des éléments nutritifs non assimilés dans une première digestion.

QUAND NOURRIR LES LAPINS ? Le lapin adulte doit faire deux repas par jour : un le matin et un le soir. Pour les lapines pleines ou suitées, il faut ajouter un repas à midi. Il faut nourrir les lapins à heures fixes (par exemple : à 7h le matin et à 5h 30 le soir). C’est important pour la régularité et la rapidité de leur croissance. C’est la nuit que le lapin mange le plus. Aussi, le soir, les aliments doivent être abondants et les abreuvoirs remplis. Il faut nourrir les lapins tous les jours, même le dimanche. L’ALIMENTATION SELON LES AGES Jusqu’au sevrage Les jeunes lapins restent avec leur mère pendant 7 semaines. Ils commencent à manger vers l’âge de 3 semaines. On leur donne à ce moment-là une pâtée de grains écrasés (maïs, mil, arachides) et de farine (manioc). Cette pâtée est trempée d’eau ou, mieux, de lait. On leur fournit également un peu de fourrage (feuilles de manioc, de patates douces, d’arachides, etc.). Il faut augmenter les rations progressivement. On peut compter, pour une race moyenne : -par jour et par lapereau de 3 à 4 semaines : Pâtée : 5 à 15 g Fourrage sec : 5 à 15 g -par jour et par lapereau de 6 à 7 semaines : Pâtée : 40 à 50 g Fourrage sec : 60 à 80 g Fourrage vert : 150 à 200 g On distribue d’abor la pâtée et le fourrage sec, car si le lapin commence par le fourrage vert, il peut en manger trop et tomber malade (gros ventre). Après le sevrage Du sevrage à la vente (qui peut avoir lieu vers la 12e semaine si les lapins sont bien nourris). On donne une nourriture variée et équilibrée selon les proportions suivantes.

Pou 10 kg de nourriture : -fourrage vert : 4 kg -fourrage sec : 1 kg -grains : 4 kg -son et matières minérales : 1 kg. Le lapin a besoin chaque jour d’un poids de nourriture égale au tiers de son propre poids. Pratiquement, l’éleveur donne une quantité telle qu’il reste un peu de nourriture dans la mangeoire. Avant de distribuer une nouvelle ration, il enlève la reste de la précédente. Les femelles pleines ou suitées Pendant la période en gestation et plus encore pendant celle d’allaitement, les lapines doivent recevoir une nourriture riche et abondante. Il leur faut de l’eau à discrétion. Une lapine suitée (c’est-à-dire qui allaite) peut en boire jusqu’à 4 litres par jour. S’il arrive que des lapines mangent leurs petits après la naissance, c’est souvent parce que, manquant d’eau, elles sont poussées à boire leur sang. A partir de la 2e semaine, les petits commencent à sortir du nid et à se nourrir des aliments donnés à la mère. Il faut alors surveiller la ration et l’augmenter peu à peu. BONNE NOURRITURE : BEAUX LAPINS Le lapin bien nourrir, après avoir vidé rapidement sa mangeoire et son râtelier, se met en boule dans un coin de sa case et digère tranquillement sans ne s’occuper de rien. Il a l’œil vif et un beau poil luisant. Le lapin mal nourri est agité, il gratte le grillage de la porte, son œil est terne, son poil n’est pas frais. Bon logement bonne nourriture Bonne santé Bon rendement

La santé des lapins

Comme l’alimentation, l’hygiène est très importante pour la réussite d’un élevage de lapin.

PRECAUTIONS GENERALES

Beaucoup de malaises et de maladies sont évités si l’éleveur prend un certain nombre de précaution simples et très efficaces.

Ni humidité, ni courant d’air

Le clapier doit être abrité sous un toit qui le protège suffisamment. Les cases ne doivent pas reposer sur le sol même

Propreté

Chaque jour, enlevé les restes des aliments répandus sur la litière. Si besoin, nettoyer mangeoires et abreuvoirs.

Chaque semaine, rafraichir la litière par une nouvelle couche de paille ou la renouveler totalement. Nettoyer les mangeoires et les abreuvoirs, les laver et les laisser sécher au soleil.

Tous les 3 mois, laver entièrement les cases à l’eau très chaude additionnée d’eau de javel à 10% ou de crésyl à 5% ou de phénol à 2% ou d’ammonium quaternaire à 2%. Gratter les recoins, brosser les parois et les planchers. On peut aussi passer les cases à la flamme d’une lampe à souder.

Surveillance et isolement

Laisser les nouveaux venus dans une case indépendante pendant 1 mois, pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé, avant de les mettre avec les autres lapins du clapier.

Séparer sans attendre les bêtes qui paraissent en mauvaise santé, brûler leur litière, racler et désinfecter leur case.

Aise

L’entassement des bêtes dans les cases trop petites gêne la croissance et favorise les maladies.

Tranquillité

Limiter autant que possible les bruits, les allées et venues autour du clapier. Eloigner chiens et chats. Eliminer les rats. Réduire autant que possible les changements de cases. Eviter de modifier les heures de repas.

Agir toujours avec douceur.

Vaccinations

Le cuni-vaccin rend les lapins résistants à la plupart des maladies. Le mixo-vaccin les protège de la myxomatose.

LUTTE CONTRE LES MALADIES

L’anémie

L’anémie est une faiblesse générale due à une alimentation insuffisante ou, chez les lapereaux, à un sevrage trop rapide.

Signes : amaigrissement, manque de vigueur, immobilité.

Traitement curatif : améliorer l’alimentation en quantité et en qualité.

La gale

La gale des lapins n’est pas très grave, mais elle est contagieuse.

Signes : croutes et plaies dans les oreilles et sur le nez.

Traitement curatif : laver et ramollir les croutes avec de l’eau chaude, puis les enlever sans les faire saigner et passer un médicament (HCH, benzoate de benzyle) ; isoler les bêtes malades, désinfecter leurs cases.

Les vers Signes : diarrhées, amaigrissement. Traitement curatif : phénothiazine (0,5 g par jour et par poids vif pendant 2 jours ; même chose 8 et 15 jours après). Traitement préventif : traitement à la phénothiazine tous les 3 mois ; clapier bien sec ; pas d’herbe mouillée. Le gros ventre Le gros ventre peut avoir deux causes : - les lapins ont mangé de l’herbe humide qui a fermenté après le ramassage. Traitement : supprimer la verdure pendant quelques jours et la remplacer par des aliments secs en y ajoutant quelques feuilles de persil ; réduire de moitié la quantité de nourriture pendant 2 jours. - les lapins, surtout les jeunes de moins de 3 mois, ont attrapé la coccidiose (voir ci-dessous) La coccidiose La coccidiose est dangereuse surtout pour les jeunes au sevrage. Signes : gonflement du ventre, diarrhées, amaigrissement, paralysie des pattes arrière. La mort survient après cinq ou six jours. Traitement curatif sulfamérazine (0,5 g 2 fois par jour pendant 4 jours) ; nivaquine (0,05 g par kg de poids vif et par jour pendant 3 jours ; nitrofurazone (2 g par kg de poids vif et par jour, mélangé à la pâtée pendant 7 jours). Il faut traiter tous les animaux de l’élevage. Renouveler le traitement après 3 semaines. Traitement préventif : isoler les maladies, désinfecté les case après avoir enlevé et brulé les litières, éviter humidité dans le clapier ; mettre les lapins sur grillage ; ajouter à l’eau de boisson 1 g de sulfamérazine pour 41 d’eau. La pasteurellose Signes : immobilisation brusque de l’animal, toux et éternuements, respiration rapide, diarrhées ; la mort survient généralement très vite (2 jours, parfois quelques heures). Traitement curatif : antibiotiques (streptomycine, auréomycine) ; bruler les cadavres et les litières, désinfecter les cases.

Traitement préventif : il existe un vaccin.

La myxomatose

La myxomatose est une maladie très grave et très contagieuse.

Signes : enflure de la tête et des organes génitaux, les yeux pleurent, les oreilles pendent ; généralement, l’animal meurt en 5 à 12 jours.

Traitement curatif : inexistant ;il faut tuer les bêtes atteintes, bruler leurs cadavres, isoler et désinfecter les clapiers, prévenir le service d’élevage.

Traitement préventif : il existe un vaccin.

ACCIDENTS DIVERS

Les blessures

Les blessures proviennent souvent de la manière maladroite dont on saisit le lapin.

Il ne faut pas le prendre ou le transporter par les oreilles ou les pattes, mais par la peau du dos, près du cou.

Si on le transporte, on le soutient avec l’autre main sous l’arrière-train.

L’irritation du fanon

Le fanon est plie de peau qui se trouve sous le menton du lapin.

Par temps chaud, le lapin boit plus fréquemment, et le frottement du fanon contre le bord de l’abreuvoir peut provoquer une irritation.

Surélever l’abreuvoir pour que le fanon ne soit pas mouillé quant le lapin boit.

Les mauvaises mères

Il arrive qu’une lapine ne fasse de nid avant la mise-bas ou encore qu’elle dépose ses petits hors du nid, sur la litière. Si elle le fait à plusieurs reprises, mieux vaut l’éliminer.

Il arrive aussi qu’une lapine mange ses petits.

C’est souvent parce qu’elle n’a pas assez d’eau à boire ou que sa nourriture manque de certains éléments nutritifs. Lui donner tourteaux, carottes, grains germés, son…

La reproduction et la croissance

L’APPAREIL REPRODUCTEUR

Les organes mâles

Chez le mâle, les organes de la reproduction sont composés de :

- deux testicules qui produisent le sperme ;

- la verge ;

- deux canaux qui relient les testicules à la verge.

Les organes femelles

Chez les femelles, l’appareil reproducteur comprend :

- deux ovaires qui reproduisent les ovules ;

- l’utérus, où les ovules se développent lorsqu’ils son fécondés lors de l’accouplement ou saillie ;

- le vagin, terminer par la vulve, par où s’opère la fécondation et la naissance.

L’AGE DES REPRODUCTEURS

La femelle est capable de reproduire vers 6 mois. Mais il vaut mieux attendre 8 à 10 mois, car une lapine bien développée donne des lapereaux plus beaux et résistants.

De même, on n’applique pas le mâle à la reproduction avant 10 à 12 mois.

Cependant, les races légères sont plus précoces.

Les males peuvent servir à la reproduction pendant 3 ans environ ; et les lapines pendant 2 ans à 2 ans et demi.

Il est important de choisir des reproducteurs bien constitués et vigoureux.

Il faut 1 mâle de pour 10 à 12 femelles.

L’ACCOUCHEMENT

L’accouchement et la fécondation réussissent quand la femelle y est disposée. On dit alors qu’elle est en chaleur. Signes : son agitation ou sa posture allongée quand elle est au repos.

On peut préparer la lapine à l’accouchement en la mettant 2 heures avant dans la case du mâle, après avoir enlevé celui-ci ; ou encore en mettant dans la case de la lapine une poignée de la litière du mâle : en effet, l’odeur du mâle favorise la mise en condition de la femelle.

Pour cette raison, le lieu de la saillie est la case du mâle.

L’heure la plus favorable est le soir, à la tombée de la nuit.

Si la femelle refuse le mâle, il vaut mieux la ramener dans sa case.

La durée de l’accouplement est courte. Une seule saillie suffit. On ramène aussitôt la femelle dans sa case.

4 ou 5 jours après, on la représente au mâle. Si elle l’accepte, c’est qu’elle n’était pas fécondée.

Remarque : pour saisir un lapin, on le prend par la peau du dos, jamais par les oreilles.

LA GESTATION Pour reconnaitre si la fécondation est réussie, Il faut attendre 2 semaines. En palpant (avec précaution) le ventre de la lapine, on peut alors sentir les embryons (les petits non encore formés) glissant sous les doigts comme de petites boules dures. Un autre signe de la réussite de la fécondation : la femelle se met boule et pousse de petits cris quand on caresse. Mais si, quelques jours apures la saillie, la lapine se met à préparer son nid, c’est un signe qu’elle n’est pas fécondée. Il faut provoquer un nouvel accouplement. La durée de la gestation varie de 29 à 31 jours. Le nombre de portées annuelles pour une lapine ne doit pas dépasser 4 ; sinon, on fatigue les mères et les petits sons moins beaux. On peut adopter le rythme suivant : repos : 10 jours. Cela fait 1 portée tous les 3 mois. LES MISE BAS Quelques jours avant la mise bas, la lapine fait son nid. Il faut alors assombrir la case (et la laisser ainsi jusqu’à 7 jours après la naissance). Au moment de la mise bas, ne pas déranger la mère. Veiller cependant à ce quelle de l’eau à boire. Sinon, elle risque de tuer ses petits pour apaiser sa soif. La visite du nid se fait 2 ou 3 jours après la naissance. Elle permet de compter les lapereaux, d’enlever ceux qui peuvent être morts, d’égaliser les portées sil en est besoin. Cette inspection doit se faire sans la mère s’en aperçoive. On la met donc dans une autre case, pour que l’odeur humaine ne reste pas sur les lapereaux. Remettre le nid bien en place, puis ramener avec douceur la mère dans sa case. L’égalisation des portées est parfois utile. Une portée ne doit pas dépasser 6 lapereaux. Au besoin, on détruit les moins vigoureux. Si 2 lapines ont des portées à 2 ou 3 jours d’intervalles, on peut les égaliser en changeant des lapereaux de mère (prendre les mêmes

précautions que pour visiter les nids : déménager les mères, se désodoriser les doigts, ne ramener les mères qu’après 2 ou 3 heures, quand les lapereaux nouveaux venus ont pris l’odeur de la nichée). Pour que l’opération réussisse, elle ne doit pas porter sur plus de 3 lapereaux.

1/4/75 GRIS

2/5/75 8(-2)

Sur une fiche fixée à

La case de chaque lapine,

Inscrire :

- date de la saillie,

- nom du mâle,

- date de la mise basse,

- nombre des lapereaux.

LA CROISSANCE

Les lapereaux naissent aveugles et nus. Ils ouvrent les yeux le 4^e jour. Les poils poussent à partir du 5^e jour.

Vers la 3^e semaine, les lapereaux commencent à sortir du nid pour se nourrir d’aliments solides.

Vers la 7^e semaine, on sépare les petits de leur mère (sevrage) : d’abord les 2 plus vigoureux, puis 2 autres le lendemain, et enfin ceux qui restent.

10 jours après la séparation, on peut remettre la lapine avec le mâle pour une nouvelle saillie.

La séparation des lapereaux selon leur sexe est faite vers 3 mois, de même que la castration des mâles destinés à l’engraissement (pour éviter qu’ils se battent et aussi parce que leur croissance est plus rapide et leur chair plus tendre et de meilleur gout).

LE CHOIX DE LA RACE

Les races de lapins sont nombreuses. Il faut choisir des bêtes rustiques et à croissance rapide.

Mais la règle de prudence demeure : plutôt que d’acheter des lapins de races spéciales qui coutent cher (Géant des Flandres, fauve de Bourgogne, Blanc du Bouscat, etc.), mieux valent faire un élevage du lapin blanc ou gris ordinaire. Il est très productif aussi. Et si l’élevage est bien tenu, il est de bon rapport.

AINSI PRENNENT FIN LES COURS SUR L'ELEVAGE DU LAPIN

Guide de formation et d’animation en techniques d’embouche bovine

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Comment produire des animaux d’embouche et de la viande de qualité tout en augmentant son bénéfice ? Tel est la finalité de ce guide d’animation des formateurs qui pose les bases de l’amélioration de l’efficacité technique et de la rentabilité financière des opérations d’embouche bovine au Burkina Faso.
Le guide d’animation comprend trois (3) parties, à savoir :
1. Techniques d’embouche bovine
2. Comment connaître vos coûts et votre marge bénéficiaire ?
3. Comment préparer et animer une session de formation ?
Dans la première partie, nous traiterons de quatre (4) thèmes

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