Aboubakar NIKIEMA est membre groupement Sougr -Nooma .

Le groupement intervient dans la production de bananes.

Il compte 19 personnes avec une superficie de 70 hectares.

Le groupement a commencé la culture de la banane en 2013.

Sur une exploitation de 3 hectares la rentabilité financière annuelle gravite autour de 9 millions.

Pour M.NIKIEMA la culture de la banane est très profitable, mais nécessite une grande attention dans sa culture. Il faut un bon suivi des plants afin que le bananier produise bien.

M.NIKIEMA emploie 8 ouvriers

Main d’œuvre.

L’obtention de la main d’œuvre est un véritable souci pour les producteurs. Il est très difficile d’avoir des ouvriers pour les champs. Les jeunes préfèrent aller sur les sites miniers que de rester et travailler dans les plantations.

Doléances des producteurs

Les doléances des producteurs de banane se résument entre autres en l’obtention d’autres variétés de bananes, et l’organisation de  voyages d’études à leur profit afin de leur permettre d’apprendre de nouvelles pratiques culturales dans le domaine de culture de la banane.

La demande en banane

Selon M.NIKIEMA, les producteurs de banane n’arrivent pas à  satisfaire la demande. La demande excède l’offre , d’où l’occasion pour lui de lancer un appel aux burkinabés tout particulièrement aux jeunes à s’intéresser à la culture de la banane.

Le cycle de production de la banane s’effectue de la manière suivante : Après la plantation du jeune plan, 6 mois après le bananier fleurit et 3 mois plus tard la récolte se fait, et après cela la récolte se fait tous les 4 mois.

Sur invitation de la banque mondiale, l’association des blogueurs du Burkina a pris part à une visite de terrain initiée par la banque mondiale afin de voir les réalisations financées par elle et l’impact des investissements en termes d’emplois sur les populations de la zone de couverture du projet

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De la production des semences améliorées  de riz, de la production du riz de consommation, des conditions d’accès aux périmètres agricoles, la prise en prise en charge des personnes affectées par le projet ( PAP) et bien d’autres sujets vous  seront relatés sur bagrepole.jimdo.com comme si vous étiez. 

M.Pascal KABORE (Directeur des affaires Juridiques, des études et de la promotion et chargé du suivi évaluation. Il dresse un état général) 

Situé à plus de 240 km au Sud-est de Ouagadougou, Bagré est le 1er pôle de croissance du Burkina Faso à entrer en activité. Lancé en avril 2012, le projet Bagrépôle entre dans une nouvelle phase de sa mise en œuvre avec la conférence des investisseurs. Venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe, ces hommes d’affaire découvriront les potentialités qu’offre Bagré.

Avec le plus grand barrage hydroélectrique du Burkina, 1,7 milliards de mètres cube d’eau et une capacité de production de 16 MW d’électricité, Bagré dispose de plus de 60 000 hectares de terres irrigables dont environ 7400 hectares par irrigation gravitaire. La région du Centre-Est dont relève Bagré reçoit une pluviométrie de 950 millimètres entre juin et octobre. Il s’ouvre aussi sur les frontières avec le Togo, le Ghana et le Bénin.

Zone d’immenses potentialités, Bagré offre, de l’avis de Alizèta Ouédraogo, présidente de la Chambre de Commerce et représentante du privé, des opportunités d’affaires au secteur privé. Pour cela, la réussite du projet nécessite l’implication de tous les acteurs. « Bagrépôle ambitionne d’accroître l’activité économique de la zone de Bagré avec des impacts notables sur l’économie nationale. L’atteinte de cet objectif commande une union d’action de tous les acteurs et partenaires du développement de l’économie burkinabè », a-t-elle ajouté.

Propice à l’agriculture, à l’élevage et à la pisciculture, Bagrépôle va certainement créer des emplois pour la population burkinabè. C’est donc convaincue de cela que la Banque mondiale s’est engagée au côté du gouvernement dans la mise en œuvre de ce projet en misant 115 millions de dollars américains soit plus de 57 milliards de francs CFA. « On estime qu’entre 75 000 et 100 000 jeunes arrivent sur le marché du travail par an au Burkina et moins de 10% trouvent un emploi stable. Bagrépôle permettra certainement de résoudre en partie le problème du chômage au Burkina », a indiqué Paul Noumba, représentant de la Banque mondiale.

Le site du pôle de croissance a besoin d’importantes infrastructures et d’exploitation. Pour sa part, la Chambre de Commerce s’est engagée à construire des infrastructures de stockage et une gare routière pour accompagner le projet.

Pour faciliter les investissements, le gouvernement a adopté des réformes structurelles de nature à créer « les conditions propices d’une dynamique économique féconde dans la zone ». Ces mesures sont entre autre la création d’une société d’économie mixte en tant que nouvelle autorité de gestion de la zone, l’adoption d’un schéma directeur d’aménagement de Bagrépôle et le déploiement d’unités spéciales de forces de l’ordre pour sécuriser davantage l’activité dans le pôle.

Le Premier ministre a, pour sa part, appelé les acteurs économiques à investir à Bagré car toutes les conditions seront réunies pour garantir la sécurité des investissements.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

vendredi 21 septembre 2012, par Burkinapmepmi.com

C’est pour convaincre davantage les investisseurs locaux et étrangers à délier le cordon de la bourse qu’une visite sur Bagré a été initiée mercredi par la ccordination du projet, devenu en juin dernier Bagrépôle.

Sous une pluie battante qui n’a pas entamé la détermination des visiteurs, les responsables de Bagrépôle ont présenté les opportunités que regorge le projet. Les hôtes ont été conduits directement sur le périmètre.

C’est d’abord au centre d’élevage piscicole qu’a débuté la visite. Un centre aménagé grâce à l’appui de la Chine Taiwan et spécialisé dans la pisciculture et la production d’aliments pour bétail, la volaille et le poisson.

C’est là que le maire de la commune rurale de Bagré, Sambo DABONE a souhaité la bienvenue à la délégation venue découvrir le potentiel de sa commune. Il a saisi cette occasion pour charmer les visiteurs en insistant sur les potentialités de Bagrépôle.

Le représentant de la Banque Mondiale, Djibrila ISSA a ensuite pris le relais pour exhorter les investisseurs à saisir cette opportunité. Il a justifié l’accompagnement de son institution à l’Etat burkinabè par la rentabilité du site. A noter que cette visite sur Bagré a été dirigée par le directeur des productions végétales(DPV) de Bagrépôle, Maxime OUEDRAOGO.

Pour le DPV, Bagré a un potentiel aménageable de 500 mille ha de terres. A ce jour dira M.OUEDRAODO, 4 mille ha sont exploités. « Il y a de bonnes affaires à faire à Bagré » a-t-il indiqué.Le site à en croire le DPV a un potentiel piscicole de 1 600 tonnes de poisson par an. Il a enfin ajouté que « cette visite vise à permettre aux investisseurs de toucher du doigt les potentialités de la zone afin qu’ils sachent qu’ils ne se sont trompés en choisissant de venir à Bagré. »

Après cette escale, les visiteurs embarqués à bord d’une dizaine de cars et de pick up se sont ébranlés sur le site du plan d’eau qui s’étale à perte de vue telle une petite mer. C’est au niveau de l’évacuateur de cru du plan d’eau de Bagré que le représentant de la Société Nationale Burkinabè d’Electricité(SONABEL), Emmanuel DIONCOUNDA a eu un bref entretien avec le public. Il a rassuré les investisseurs quant à la disponibilité de la nationale d’électricité à pourvoir aux besoins énergétiques sur le site. La centrale hydroélectrique de Bagré a une capacité de 16mégawatt.

Une Visite qui suscite de l’espoir

Les visiteurs venus d’Europe, d’Asie, d’autres pays d’Afrique et du Burkina ont été édifiés sur les opportunités du projet. Le barrage a selon le responsable de la SONABEL à Bagré, une côte nominale de 1 milliard 700 millions de m3 d’eau. A l’issue de cette visite terrain des investisseurs se disent satisfaits de cette initiative.

Pour Aicha DABONE, fille de Bagré et commerçante de légumes « cette visite a été convaincante. » Elle se dit prête à investir dans le domaine de la riziculture. Son père affirme-t-elle, dispose déjà des terres sur la plaine. Quant à Joseph VOKOUMA, burkinabè résident en France « cette visite permet de disposer des informations de première main dont on ne dispose pas forcement à l’étranger. » Il compte investir dans le riz et les tournesols, lui qui évolue déjà dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage en France.

Même constat fait par l’investisseur allemand Christian ASBOTH intéressé par la culture du maïs à Bagré pour qui, Bagrépôle regorge beaucoup d’opportunités.

Après cette visite guidée, les investisseurs sont attendus les 20 et 21 septembre à Ouagadougou pour des échanges avec le Premier ministre, Luc Adolphe TIAO et les responsables de Bagrépôle.

Mais, il faut noter que cette visite a été très éprouvante pour les investisseurs. A cause du mauvais état des voies de communication et de la maladresse des conducteurs par deux fois, des cars transportant les délégations se sont embourbés. Des voies d’accès que le projet gagnerait à remettre en bon état pour le grand bonheur des usagers et des investisseurs de Bagrépôle.

Harouna MARE
rtb.bf

Lire l'article sur Burkinapmepmi.com : Bagré Pôle : les investisseurs constatent de visu les opportunités du projet - Burkinapmepmi.com - le portail des PME / PMI au Burkina Faso

vendredi 21 septembre 2012, par Burkinapmepmi.com

Après la visite guidée sur le site de Bagrépôle, les investisseurs se sont retrouvés ce jeudi pour leur 1ere conférence. Venus de par le monde, les investisseurs vont durant 2 jours, échanger sur les opportunités du projet.

La cérémonie d’ouverture de cette 1ere conférence sur le 1er pôle de croissance du Burkina a été présidée par le Premier ministre Beyon Luc Adolphe TIAO. Son allocution a été lue à cette occasion par le ministre de l’Economie et des Finances(MEF), Lucien Marie Noel BEMBAMBA. Pour le MEF, « Bagrépôle est une valeur refuge et un refuge de valeur ». Il a exhorté les investisseurs à transformer les opportunités en entreprises porteuses.

Le groupe de la Banque Mondiale accompagne l’Etat burkinabè dans la mise en œuvre du projet pôle de croissance de Bagré. Pour le représentant de ce groupe, Paul NOUMBA UM « cet évènement marque une importante étape dans le processus initié par le gouvernement du Burkina Faso de transformer la région de Bagré en une plateforme compétitive pour l’agro-industrie du Burkina ». Il a aussi relevé qu’en dépit d’une croissance forte en moyenne 5% au cours des 5 dernières années, le nombre d’emplois créés par l’économie burkinabè est resté insuffisant pour résorber le chômage.

S’exprimant au nom des investisseurs privés, la présidente par intérim de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Alizèta OUEDRAOGO a laissé entendre qu’ « à l’heure du bilan le secteur privé siègera au 1er rang des bâtisseurs émérites de Bagrépôle, nouvel épicentre de prospérité de notre pays. »

Un film sur les potentialités du projet a été projeté aux investisseurs au cours de la cérémonie.

Des ateliers thématiques et des contacts d’affaires sont aussi prévus au cours de ce forum dont la fin des travaux est prévue vendredi 21 septembre.

Harouna MARE
rtb.bf

Lire l'article sur Burkinapmepmi.com : Première conférence des investisseurs de Bagrépôle : près de 600 investisseurs issus de 26 nationalités y assistent - Burkinapmepmi.com - le portail des PME / PMI au Burkina Faso

Conférence des investisseurs de Bagré : Audiences de mesure du sérieux des investisseurs.

samedi 22 septembre 2012

Dans le cadre de la première conférence en vue de mise en marche du Pôle de croissance de Bagré, le Premier ministre Beyon Luc Adolphe TIAO a reçu en audience dans la matinée du 21 septembre plusieurs potentiels investisseurs. D’audiences groupées en audiences individuelles, ce fut l’occasion pour le Chef du Gouvernement non seulement de remercier les investisseurs venus de tous les continents, mais aussi et surtout de les exhorter à développer des projets structurants tout en les rassurant de la volonté de son Gouvernement à les accompagner dans la réalisation de profits.

Tout en saluant vivement cette initiative qui permettra sans doute à notre pays de prendre son envol pour l’émergence tant visée, ces investisseurs ont marqué leur détermination à investir dans un ou plusieurs domaines d’activités sur cet espace aménagé de Bagré. Pour les délégations de la diaspora burkinabè vivant en Côte d’Ivoire et en Italie, le pôle de croissance de Bagré constitue un réel motif de retour au bercail ou, à tout le moins, celui d’investissements conséquents au Burkina Faso. La délégation venue du Pays d’A.D.O.avec à sa tête M. Issaka SAWADOGO, dit avoir rassuré Son Excellence de sa détermination à investir dans le domaine de l’élevage, tout en le chargeant de traduire au Président du Faso toute sa gratitude et son encouragement dans la mission de « faiseur de paix »qu’il a jusque là réussi avec brio.

Pour les représentants de nos quarante mille (40 000) frères et sœurs vivant en Italie, en plus de l’élevage et de la charcuterie, l’agriculture fera particulièrement l’objet de leurs investissements.

Dans cette vague d’audiences groupées, la délégation taïwanaise a également été reçue par le Chef du Gouvernement. C’est une délégation visiblement déterminée à investir dans l’aménagement hydraulique à Bagré aux fins surtout de produire de très bonnes et diverses qualités de semences.

A l’issue des audiences individuelles, tandis que M. Patrick St. L. DEVENISH de la société AICO Africa Limited envisage investir dans le domaine de la recherche-développement à Bagré, l’américain Philip DE LEON prévoit créer des centres de formations agricoles et de fermes modernes. L’irrigation, mais surtout la formation de Burkinabè en la matière, voilà le secteur d’activité qui fera l’objet d’investissements par l’Indien Atul JAIN qui est à la tête de la deuxième compagnie mondiale dans ce secteur sous la dénomination JAIN IRRIGATION. Pour le personnel de la société espagnole INVEMA spécialisé dans le domaine des biens et services et dont le siège se trouve à Valence, la construction d’écoles, d’hôpitaux, de sanitaires, fera l’objet de leur engagement à Bagré.

En contrepartie de ces engagements pris chez Son excellence, ces investisseurs étrangers ont émis le souhait d’être rassurés quant à la stabilité de l’environnement juridique dominé par le Code des investissements assez attractifs de nos jours.

Ces audiences ont donc constitué une occasion du donner et du recevoir en ce qu’en retour des promesses faites par les investisseurs, la question du climat favorable des affaires s’est trouvée posée. Il est souhaitable que le pays des Hommes ne sacrifie pas davantage sur l’autel de l’attraction d’investisseurs étrangers le profit qu’il est fondé à tirer de l’exploitation de ses terroirs à valeur économique avérée pour le bonheur surtout des populations locales. En tout état de cause, le pôle de croissance de Bagré doit pouvoir apporter la preuve que l’économie de notre pays est basée sur l’agriculture. Alors, « wait and see »…

Fulbert PARE (Stagiaire)
Lefaso.net